"Quel est celui de nos livres qui ne fait l'éloge de ces grands ministres ! L'histoire leur a-t-elle jamais donné les noms de traîtres à leur patrie, ou de rebelles à leurs souverains ? Seul un prince éclairé et le digne général peuvent gagner à leur service les esprits les plus pénétrants et accomplir de vastes desseins."
Sun Tzu, l’art de la guerre article treize, De la concorde et de la discorde.
Vynille
Très dur de s’appeler Sylvie Haut l’Indre, très dur, trop !
La gamine, elle n’avait pas moins de dix sept ans, ont lui en aurait donné 20, était isolé avec
son casque de walk man sur les oreilles.Elle créait.
Depuis, voilà 5 ans, elle était leader d’un groupe de techno-rock.
Elle griffonnait sur un carnet à spiral les paroles de son futur chanson. Celle qui l’enverrait vers le succès.
Cette année, elle était attendu sur des festivals, des tournées, des raves. Elle devait faire un carton, pour que son producteur réinvestissent sur elle.
Elle griffonna alors des paroles qui lui venait du ventre.
La haine de son père : Roger Haut L’Indre.
Des paroles, des engueulade et toujours ce même refrain putride :"une femme doit rester à la maison, à la cuisine, pondre les môme et les éduquer..."
Roger Haut L'Indre aboyait comme un Pitt bull enragé et stupide.
Des images qui marquèrent la jeune Sylvie jusqu'à la fin de son adolescence, des conflits entre un père fasciste comme elle disait, et une univers de machisme et de haine.
Elle était le fruit de la haine et de l'intolérance, ce qui en avait fait un pur produit de combat, une militante.
Sylvie alors arrache une feuille, la froisse. La boulette de papier rejoint les autres sur le tas de cadavre qui s'amoncèlent en bord de table.
Elle regarde un instant ce cimetière de papier et sourit, un vrai carnage, un génocide même on pourrait dire.
Combien, de fois avait elle entendu le discours fascisant de son père : "les chambre à gaz n'ont jamais existé, et les arabe son des vrais rat que l'on devrait tuer…" et toute ces conneries.
Sylvie écrasa sa mine contre la feuille papier et laissa traîner un sillon de colère. Elle était gorgée de vengeance, gorgée de violence.
Autour d’elle des gens qui semblent vivre paisiblement, des gens juste pris dans leur tourment de tous les jours, elle voudrait leur crier de bouger, de se battre, elle n'a que sa jeunesse pour les motiver.
Elle se tait et regarde sa page blanche, elle pense.
Elle prend son boque de bière et aspire une gorgée de mousse. Elle manque s’étouffer. Elle enfonce ses oreillettes au fin fond de ses conduit auditif et aspire la musique qui résonne dans ses tympans.
Elle met plus fort le volume du walkman et se remet au travail. Elle se met à gribouiller écrire, chercher la rimes, lancer des mots.
Un musique lui vient en tête, son cœur en guise de boîte à rythme résonne.
"le monde est une vraie porcherie
Les hommes se comportent com' des porcs
De l'élevage en batterie
A des milliers de tonnes de morts
Nous sommes à l'heure des fanatiques Folie oppression scientifique
Nous sommes dans un état de jungle Et partout c'est la loi du flingue
Prostitution organisée
Putréfaction gerbe et nausée "
Elle avait écrit d'un tr ait, comme si l'inspiration, cette petite voix de dedans lui avait d'un seul coup, d'un seul, et sans rature, dicté un bon départ. Les rimes apparaissait intéressante, comme les paroles, et le rythme était là.
La porte s’ouvre. Un vent frais d'hiver souffle dans l'allée central du café, elle remonte sur les jambes des clients comme un rappelle que dehors il ne fait pas si chaud qu'ici.
Elle relève la tête et voit deux silhouettes l’interrompre.
Le passage de d'un couple d'inconnu qui ne semble même pas se connaître eux-mêmes souffle quelques boulettes de papier qui tombe de la table.
Une femme malheureuse et un homme en quête.Elle ne rampasse pas, elle laisse.
Son percing sur la langue la gêne, elle est mal sa langue recommence à gonflé. Elle s'est fait posé il y avait une semaine, un diamant sur la langue. Une infection l'avait obligé à manger des potages pendant trois jours.
Une forme de cadeau d'anniversaire avait-elle dit au tatoueur.
L'infection reprenait, elle devrait retourner chez le docteur pour qu'il lui prescrive à nouveau des antibiotique.
Dire qu'elle hésitait entre la langue et la clitoris…..
Elle a besoin d’un stimulant, elle cherche ces mots.il faut penser à autre chose.
"-tu n'est qu’une femme Sylvie, une femme m’entendu tu, une femelle !" l’odeur, la puanteur de ses haleines, de sa sueur, il sentait la merde à plein nez. Cette haine dans ces yeux, jusque dans son corps.
Ce jour là père l'a frappé, elle n’avait que 11 ans, Elle voulait juste comprendre. Lui, vieux con ! il n'avait pas pu lui dire….. il n’avait même pas pu lui dire ce qu’était cette tache de sang qui coulait dan sa petite culotte
Elle avait juste ses première règles. Elle avait peur de s'être blessé !
Il n’avait jamais pu répondre à ces questions, pour lui elle n’était qu’une femme, un garçon qu’il n’avait jamais pu avoir, une confusion de la nature pour parrainer son pouvoir.
Un erreur !
Roger haut l'Indre découvre pour la première fois que sa fille n’est qu’un être sensible. Elle pleure. Il lui en voudra a jamais !
Longtemps cette image est resté en tête de la gamine
"regarde ta mère" disait-il, tu deviendra comme elle !
- je ne v eux pas devenir ça ! a-t-elle crier, je veux être !
Il l’a frappé, elle a voler a travers la pièce.
Le lendemain, elle s’est rasé les cheveux et a peint ses racine en bleus, jusqu'à ses poils pubiens.
Il l’a ignoré jusqu’au jour ou pour ces 16 ans elle lui a demandé par provocation, sa première pilule, aller chez le gényco,.
Sa mère ne pouvait prendre une décision sans l’aval du sacré père.
- Tu n’auras pas la pilule, Sylvie, je suis contre, pour que tu te fasse sauté par le premier venu et qu’il te salisse, n’y crois pas.
- Et bien j’avorterais répondit-elle
- Pour tuer un enfant fit il énervé. tuer le fruit de tes entrailles, tuer un enfant de Dieu
- Qui es tu pour décider de ma vie ? Parce que tu croit en Dieu, toi qui Haïs !
Il n'avait pu lui répondre.
- Je suis ton père, un homme, celui à qui tu dois obéir, comme ton marie à qui plus tard tu devras obéir.
- tu n’es rien qu’un tyran, un être plein de haine, et frustrer par son manque de pouvoir. tu n’es rien.
Elle es parti en claquant la porte.
Roger haut l’Indre savait qu’il avait perdu une bataille et sa guerre. Elle ne serait jamais son fils, le fils qu'il aurait tant voulu avoir, un lieutenant de sa cause.
Il a pleuré "je t’ai mal éduqué ma chérie, ce n'est pas de ta faute….".
Elle est parti deux jours. Pour devenir Vynille Rondelle
"le Tiers-Monde crève
les porcs s'empiffre,
La tension monte
les GI's griffent
Massacrés dans les abattoirs
Brûlés dans les laboratoires
Parqués dans les cités-dortoirs
Prisonniers derrière ton parloir
Etau Chili les suspects cuisent
Dans les fours du gouvernement
En Europe les rebelles croupissent
Dans les bunkers de l'isolement
Un homme qui éclate en morceaux
Dynamité par des bourreaux. "
Elle griffent le papier, pour elle autour d'elle, dans le bar, plus rien n'existe. Elle est prisonnière de son rythme, de ses pensées, de ses paroles et de son interprétation du monde, elle dans son monde, seule.
Plus rien, elle est vide, épuisé, elle écrit pour oublier son cœur accélère le rythme de la musique aussi. Ou est ce l'inverse ?
Elle relève la tête.
Vinyle Rondelle boit sa bière et réfléchit encore. Elle a la haine no futur !
Elle entend un arrière fond. Quelqu'un cries, ou rit.
Une femme rigole près d’elle. Vinyle ignore le bonheur et écrit.
"- Tu as baisé ? tu t’es fait dépucelé hein ? salope ! hein ?
Il attends une réponse. Il est pâle, mal, il pue, il est gros, en pyjama, dans le couloir, ces yeux son rouge, il a bu comme à son habitude. Il bave, il lorgne sur ses seins qui poussent, son corps d’ados qui devient le corps de femme qui l’attire.
Il voudrait la cacher du regard des autres pour être le seul à pouvoir en profiter
-Tu devrais avoir de la chance, je peux te protéger, je peux t’aimer, et puis tu aurais un mari qui te protégerais à son tour…
Il débitais ces conneries, il avait peur, ou il était jaloux, peu importe, elle le haïssait.
Vinyle, puis ce que c’est comme cela qu’elle voudrait s’appeler maintenant, et ne plus porter le patronyme d’un homme qui la révulse, elle l’écarte, elle rigole, elle se moque.
Elle éclate de rire.
Elle a ces cheveux rouge et noir, rasé. Anarchiste, sans Dieu, ni maître à diriger ou a penser elle se pavane dans le couloir.
le fruit d’un combat et d’une révolte, Rouge et noir une couleur que son père déteste.
Sa mère à coté pleure et implore son dieu de pacotille.
Vinyle crie, elle refuse le fascisme et puis s’enfonce dans le silence.
- C’est ta littérature de merde, tes livres qui t’ont pollué la tête, tu ne devrais pas apprendre, mais travailler, il t’ont manipulé, les communistes, les intellos, ils t’ont tous désorientés, je sais ce qu’ils t ‘ont fait eux et leurs sales idées... et tu as baisé parce qu’ils t'ont forcé…hein?
Son père veut savoir, il l’a attendu deux jour durant avec cette même haine, qu’un homme ai touché sa fille, l'ai embrassé, pénétré, lui est frotté ses seins, l’ai fait jouir.
Il ne peux accepter.
Vinyle sourit, et continue de se taire, elle voit son père blanchir
Elle lance alors :
- Je les ait sucé tous les trois, et je les ai laissé m' attaché pour plus de plaisirs...
Il n’a rien osé faire, la violence de ses mots, l’effrois de ses pensées, il est partit et il a bu toute la nuit dans la cuisine.
Elle était sûr qu'il avait du se branler en fantasmant sur cette scène ou trois mâle prenait sa fille !
Le matin il a voulu entrer dans sa chambre mais elle avait disparu. elle était partit. il a saccager de colère la chambre de cette putain.
Vinyle alors a sourit. Elle avait des mots qui venait, des brides, son cœur battait la chamade, au son de ses pensées, des samples de sa vie, s’alignait, les mots venait à flux, elle créait, son cœur à 120 battements par minutes provoquait en elle la boite à rythme de ses pensées, elle n'avait plus qu’a recopier.
Volume à fond.
" Des singes conduits à la démence
Beethov' devient ultra-violence
D'un côté l'système monétaire
De l'autre l'ombre militaire
Tout fini en règlement d'comptes
A coup de schlagues le sang inonde "
La serveuse fit tomber son plateau.
Vinyles sursauta.
La femme d’a coter, celle qui n’avait pas bouger, que Vinyle n’avait pas remarquer s’était lever et dans un geste d’inattention et avait bousculé la serveuse.
Embarrassée toutes les deux, elles ramassaient les débris.
Vinyle baissa la tête et pensa, retourna au pays de ses idées.
Elle écoutait et regardait son passé, celui ou elle avait appris la haine, sa source d'inspiration première.
Elle réfléchit un instant. Cherchait dans ses coups de gueules le refrain de sa chanson.
Déjà les accords, les bruits, les rythmes, les sons de guitares de boites à rythme de samplers, et des voix écorchés chantait en elle, comme une mélodie toute tracées.
Elle aurait voulu plus un cris, d'alarme, un cris de plus….Elle en toujours voulu à la crédulité, la connerie, et au gens méchants, elle en a voulu à ses parents d’être cela, des idiots doublé de lâche trop sur d’eux, trop sur de leur force, et de leur croyances, elle en a voulu à des gens trop stupides pour comprendre qu’il avait tort de ce croire fort.
Elle détestait les certitudes.
Elle avait compris que c’était dur de s’appeler Sylvie Haut l’Indre, fille du secrétaire général de l’extrême droite franc aise.
Elle avait décidé de s’appeler Vinyle rondelle ambassadrice internationale de la lutte ouvrière et libertaire, ambassadrice du techno rock alternatif.
" Flics armée
Porcherie
Et les NAZI
Porcherie
Apartheid
Porcherie
DST
Porcherie
L'enculé de gros LePen
Porcherie"
Fracas
Elle eut juste le temps de regarder la table près d'elle bascula.
Tétanisé comme tous, elle ne comprenait rien, elle était comme arraché d'un cauchemar.
Deux femme venaient de ce jeter sur l’homme qui près d’elle à une table écrivait dnas son cahier.
Il n'avait rien fait. L’une d’elle se précipita pour lui planter une seringue dans l’épaule. Vinyle ne comprenait rien, puis elle vit une enfant en face d’elle qui pleurait et dont la maman l'arracha de cette enfer, une vielle femme prendre dans ses bras l’une des femmes qui avait interpellés l'hommes comme si elles se retrouvaient…. des homme en blancs forcèrent le passage accompagné de flics en noirs venu pour embarquer dans un brancard l’homme endormit et menotté.
Par terre elle trouva une boulette de papier à petit carreaux arraché d'un cahier d'écolier. Elle en reconnu pas ces feuille qui elle était blanche. Elle défroissa et trouva une chanson "Porcherie*" cette chanson qu'elle venait d'écrire était là manuscrite , griffonné par l'homme inconnu qui près d'elle fut arrêté.
Tout s’était passé si vite.
elle n’avait pas eut le temps d’ôter son walkman aucun bruit n’avait filtrer seul sa musique électronique avait tout orchestré dans un mouvement rapide et violent animal ont avait arrêté un homme qui plus tard elle appris était fou..
Elle se souvint alors d’Antonin Arthaud, le libre penseur enfermer en asile à Rodez, et elle partagea un moment une émotion.
"Porcherie….
Nous sommes blancs, nous sommes noir, nous sommes jaunes et ensemble rassemblons nous, car la jeunesse emmerde le Front National !"
Plus tard, quelques mois après, une femme, une jeune fille de son âge, elle reconnu la serveuse du bar lui confia que cette homme 'lavait payé pour la protéger, pour lui elle était en danger.
* Paroles des Berruriers noirs